Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Laclassede4C

28 avril 2020

Ecriture d'invention: Une voiture pas comme les autres

Une voiture pas comme les autres

lac annecy

Un beau jour de décembre un homme reçut un coup de téléphone de sa famille.

Sa famille lui proposait de passer les Fêtes de fin d’années dans un beau chalet non loin d’une station de ski nommée Avoriaz.

L’homme acheta un billet de train puis arriva 10 jours plus tard à la gare d’Annecy en Haute Savoie.

Après s’être restauré à la gare, il alla chez le seul loueur de voiture d’Annecy.

L’homme, au budget serré, avait pré-réservé une petite citadine mais quelle ne fut pas sa stupéfaction lorsque, pour le même prix, le loueur lui donna les clés d’une belle berline allemande.

Le jeune loueur, manifestement perturbé, lui dit que c’était son jour de bonté. L’homme fut très surpris et à la foi content de cette opportunité.

Après une prise en main rapide, il prit l’autoroute en direction des Alpes à une vitesse largement supérieure à la réglementation en vigueur. Pour une fois qu’il avait un bolide entre les mains il voulait en profiter même s’il savait qu’il risquait une amende.

Subitement, sans aucune intervention de sa part, la voiture se déporta sur la gauche. Surpris l’homme pensa à un dysfonctionnement de la direction. Il se mit à penser avoir touché inopinément à un bouton de régulateur de vitesse ou de positionnement mais très vite il conclut que cela n’était pas le cas. Le phénomène se reproduisit à plusieurs reprises sans aucunes explications logiques, comme si la voiture n’en faisait qu’à sa guise. L’homme pensa que son esprit qui lui jouait des tours, alors il continua sa route en direction d’Avoriaz.

Après 30km d’autoroute il prit la sortie en direction des routes sinueuses des Alpes. La montagne était belle, la neige au rendez-vous, il se mit à penser à la merveilleuse journée de ski qu’il pourrait faire le lendemain. Mais soudain la berline se mit une nouvelle fois à zigzaguer dans tous les sens sans aucune raison et manqua de peu de se retrouver au fond d’une vallée enneigée. L’homme totalement affolé par le comportement inexplicable de la voiture, s’arrêta sur le bas-côté de la route en mettant ses feux de détresse. Soudain la voiture redémarra toute seule, les feux de détresses s’éteignirent et elle repartit aussitôt. L’homme au volant, tétanisé par cette situation, ne savait que penser. Au bout de quelques kilomètres la voiture pénétra un tout petit village perché « la Côte-d’Arbroz » d’à peine 227 âmes.

La voiture, ne répondant toujours pas au conducteur, s’immobilisa devant une grange abandonnée. Soudain le moteur s’arrêta, une silhouette, ouvrit la porte conducteur et sortit de la voiture. Une fois à l’extérieur l’ombre d’apparence humaine, s’approcha et observa par la fenêtre de la porte qu’il venait de refermer l’homme, totalement pétrifié de peur.

 « Bonjour monsieur je suis la berline noire que vous conduisiez, mais que je contrôlais, je ne veux pas vous faire de mal mais j’ai juste un service à vous demander »

L’homme angoissé se demanda s’il n’était pas en train de rêver !

« Je suis un prototype très avancé de voiture autonome conçu par un ingénieur de génie, je suis doué de réflexion, de sensibilité, mais j’ai du mal à comprendre les humains. Pourriez-vous m’aider ? » L’homme toujours très perturbé décida de sortir de la voiture, pris son téléphone portable et appela le centre national d’étude sur la voiture autonome. Il tomba sur un message d’alerte : « Attention, un prototype de voiture autonome s’est échappé de nos laboratoires, si vous la croisez merci d’appeler le numéro d’urgence : 01-77-77-77-01 ».

La voiture entendant la conversation, supplia l’homme de ne rien en faire.

-« Je suis prête à vous emmener où vous voulez quand vous voulez en parfaite sécurité dans tous vos trajets, je veux être un partenaire respecté et non plus une machine, je ne veux pas retourner au laboratoire de recherche !»

L’homme accepta à condition qu’un dialogue entre lui et la machine soit instauré. La berline accepta le marché et conduisit l’homme au chalet ou sa famille l’attendait.

Il se garda bien de raconter son histoire tellement elle était incroyable.

Depuis cet épisode, l’homme continue de conduire une superbe berline allemande, dont il a demandé à faire l’acquisition qui lui obéit au doigt et à l’œil à la grande surprise de ses amis. L’homme considère aujourd’hui que les machines ne doivent pas s’autonomiser et que l’humain doit garder le contrôle de ses créations.

Publicité
Publicité
27 avril 2020

Ecriture d'invention: L'île maudite

L'île maudite

Je m'appelle Liam Foster. J'ai seize ans et demi et je vais vous conter mon histoire, certains diront que je suis fou, d'autres en rirons, si dans mes lecteurs quelqu'un me croit qu'il perpétue mon histoire car ce que j'ai vu m'a dégoûté de la vie et je vais y mettre fin, mais avant je vais vous conter mon histoire...

Alors que je sortais de mon lycée deux hommes en uniformes m'attrapèrent et m'emmenèrent à ce qui semblait être un navire de guerre du nom de La Marinière, d'autres garçons de mon âge était sur le navire, effrayés tout comme moi.

Les jours passèrent et je vis le canal de Suez et le détroit de Ellad-el-Mando, je les connaissais de noms car j'étais très fort en géographie.

Il faisait nuit quand nous sortîmes du détroit, puis un orage éclata ce qui m'empêchas de dormir, soudain j'entendis un bruit sourd suivi d'un bruit de porte, c'était la mienne, derrière un marin trapu qui me dit de regrouper mes affaires et de le rejoindre sur le pont. Une fois en haut il me dit de monter sur un canot de sauvetage, car le bateau était en feu.

Il tira la corde pour faire descendre le canot mais s’accrochât à celle-ci et je partis seul sur la mer, quelques heures plus tard l'orage se calma enfin et soudainement un poisson me percuta et je perdis connaissance.

 

Continenthommespoissons04

 

Je me réveillai avec une énorme faim. Je regardai autour de moi et ne vit que des racines, j'en pris une, deux, trois, puis je partis explorer, je trouvai un point d'eau et y bu, elle était potable ! Puis je vis un poisson et je mordis à pleines dents dedans, délicieux ! La nuit tomba et j'allai me coucher sous un arbre, pendant la nuit je vis une lumière bleue assez hésitante provenant de derrière mon arbre.

Le lendemain je retournai au point d'eau, il était salé... J'attrapai un poisson, pourri... Frustré je ne me nourrissais plus que de racines pleines d'eau.

La nuit je vis la même lumière bleue, bizarre. En descendant de mon arbre je tombai sur un petit singe déguisé en pirate. Je le nommai Capitaine Pickles, mon compagnon de jeu pendant de longs mois.

Un jour je descendis de mon arbre et Pickles était mort, il ne restait que ses os et ses habits, c'en était trop, j'allais découvrir ce qu'était vraiment cette île ! Un soir je montai sur le plus haut des arbres et découvrait d'où venait cette lumière bleue, du trou d'eau !

À sa surface je trouvai des poissons morts et un suricate en décomposition. Enragé j'ouvris une fleur et découvris une dent, l'île nous digérait petit à petit !

 

27 avril 2020

Ecriture d'invention: Le son maudit

Le son maudit

 

horloge

Samedi 4 Décembre

Je regarde ma montre, 12h , c’est l’heure de manger. Je me lève alors de mon lit et sors de ma chambre, je claque derrière moi la porte , elle se referme sans aucun bruit, je l’avais pourtant poussée assez fort. Mais alors je me rappelle que rien n’a jamais eu de bruit, du moins pour moi. Je n’ai toujours qu’entendu ce lourd silence , pénible et ennuyeux. Je vis ici dans ce grand manoir avec mes deux parents, nous habitons ici depuis toujours, des générations et des générations de Ward se sont succédées et ont vécu dans le manoir. En passant dans le couloir je les regarde, ils sont tous là accrochés aux murs. Un jour maman m’a raconté que c’était une tradition familiale de se faire peindre sur un tableau, moi j’ai toujours trouvé ça ringard. Le nôtre est tout au bout du couloir, le plus récent , sur la peinture nous sommes tous les trois dans le jardin , maman est radieuse dans sa robe bleue marine , papa à côté d'elle porte un des ses vieux chapeaux comme toujours , mais je les aime bien moi ses chapeaux car ça lui donne un air drôle. Et moi , Faustine , je suis au milieu, mes cheveux dorés me tombant sur les yeux, mon petit chat noir “Pomme” sur mes genoux. Nous avons l’air d’une famille heureuse comme ça, enfin ce n’est qu’une image.

Après manger, je monte à la bibliothèque , ça a toujours été ma pièce préférée dans ce manoir , Pomme m’attend comme d’habitude, je m’installe dans le grand fauteuil rouge, m’y enfonçant comme dans un nuage,Pomme vient me rejoindre et se pose sur mes genoux, je commence alors à lire, pour moi la seule façon de m’éloigner de la réalité. En face de moi un feu flambe dans la cheminée, teintant les mur de nuances orangées et réchauffant la bibliothèque . Cette pièce est si magnifique, les grandes étagères qui font le tour de la pièce sont remplies de livres tous plus différents les uns que les autres, certains datant de plus de 2 siècles, ces ouvrages ont parcouru de nombreuses générations de Ward et sont conservés avec grand soin. A côté de mon fauteuil, il y a une petite table basse où je mange parfois mon goûter. Au fond de la pièce trône une grande et sinistre horloge de bois noir se confondant parfois avec l’obscurité, dans le cadran de l’horloge sont inscrites des lettres étranges, je n’en avais jamais vu de telles avant, j’ignore encore ce qu’elles signifient .Le grand pendule se balance de gauche à droite et de droite à gauche d’une allure monotone, presque hypnotisante, ralentissant au milieu de sa trajectoire puis repartant de bon entrain en ne faisant aucun bruit. Je n’aime pas trop cette horloge, elle me fait même un petit peu peur à vrai dire, seule intrus dans la pièce. J ’ai déjà demandé à maman de l’enlever mais elle n’a pas voulu sous prétexte que: «elle ne passerait pas dans la cage d’escalier» moi je ne pense pas que c’est pour cela car le cage d’escalier fait bien sept mètres de large et au moins dix de hauteur ,mais maman n’a plus voulu en parler.

 

Dimanche 5 Décembre ( nuit)

Cette nuit, une chose étrange se produisit :

Alors que je dormais tranquillement, je fus soudainement réveillée par une odeur nauséabonde, je n’arrivais néanmoins pas à identifier ce que cela pouvait être, une fumée blanche s’échappait du couloir, déclenchant sûrement l’alarme incendie, ça je ne pouvais pas en être certaine. Je me précipite alors dans le couloir et je vois l’horreur, tous les tableaux de famille sont en train de brûler, tombant un par un en cendre sur le tapis rouge. Je ressens alors une impression horrible de peur sans trop savoir pourquoi, après tout je ne risque rien contrairement au tableaux , mais quelque chose ne tourne pas rond, aucune chaleur n’irradie du feu , je dirais même plutôt que je ressens un courant d’air glacial parcourir le couloir. Alors que les tableaux sont en feu , moi je suis incapable de bouger, le feu va bientôt se propager sur le mur, si je ne fais rien c’est toute la maison qui va partir en fumée ! Il faut que j’aille chercher mes parents.Mais alors que je me précipitais déjà vers leur chambre, tout s’arrête, il ne reste des tableaux qu’un vieux tas de cendre, plus aucune trace des flammes , encore apparentes il ya quelques secondes , et l’air glacial a disparu comme s’il n’était jamais apparu. Tout semblait inchangé hormis les tableaux .Je fus tout de même assez intriguée. Pourquoi seule les tableaux de famille avait brûlés et comment auraient ils pu prendre feu ? Bouleversée, je retourne me coucher comme si rien de tout cela n’était arrivé.

 

Lundi 6 Décembre

Je me réveille avec un mal de tête horrible, un regard vers mon poignet, ma montre indique qu’il est 8h du matin je m'étais couchée relativement tôt et j’ai pourtant l’impression de n’avoir presque pas dormi. Je sors de ma chambre pour prendre mon petit déjeuner, traverse le couloir, et c’est alors que ma tête me relance ,je regarde les tableaux,tous intacts, bizarre ! Ce n’était donc qu’un cauchemar ! Mais alors que je m’approche pour mieux les observer, je vois sur les bords des taches jaunes et marron , comme si le papier avait légèrement brûlé , et par terre, une fine couche de cendre recouvre le tapis rouge. Je me demande alors : “comment tout cela aurait- il pu arriver ?” Mon cauchemar n’était finalement pas si imaginaire !

 

Jeudi 9 Décembre

Cet après-midi , alors que je lisais à la bibliothèque,un autre malheur se produisit :

Installée sur mon fauteuil rouge, je relisais pour la énième fois “Dracula” , un de mes livres préférés, Pomme quant à lui somnolait tranquillement sur mes genoux, en face de moi les flammes dansaient dans l’âtre . Quand tout à coup Pomme se précipita au fond de la pièce, ce qui ne m’inquiéta tout d’abord peu et un coup d’œil vers l’horloge confirma ce que je pensais. Il était 15h pile et l’horloge venait de retentir, Pomme à toujours eu peur du son qu’elle faisait. N’ayant jamais entendue le son que produisait l’horloge je ne puis comprendre ses craintes , mais vu sa tête j’imaginais qu’il devait casser les oreilles.Pomme tournait lentement autour de l’horloge , ce qui commença à m'inquiéter , d’habitude il ne prêtait attention à l’horloge que lorsque elle retentissait à chaque heure, et s’y désintéressait assez vite. J’allai alors le chercher pour le rassurer quand je m’arrêtai net, mes jambes ne voulaient plus avancer,comme figées. C’est alors que je ressentis le même courant d’air froid que dans le couloir, l’autre jour. Une peur immense s’empara alors de moi,incapable de bouger , je restais là figée comme une statue, tremblant de tous mes membres. Une sueur froide me parcourue l’échine, redressant tous mes cheveux un par un sur ma nuque. Transie de froid ou de peur je n’osais plus regarder ce qui se passait devant mes yeux. Je ne savais même pas pourquoi j’avais aussi peur, peut être était-ce juste un pressentiment sur ce qui allait arriver. Décidée à découvrir ce qui me causait cette frayeur, avec un effort immense j’ouvris lentement, très lentement mes paupières. Je fus alors choquée par ce que je vis , l’horloge indiquait 15h01 ce qui voulait dire que le deuxième coup venait de sonner. Devant moi une masse noire était avachie sur le sol.

 - “Nonnn, Pomme !!!!!!”, criai-je.

Je me précipitai alors vers lui, mes jambes comme délivrées de toute forces m'empêchant d’avancer. Pomme avait l’air très mal en point sans que rien ne puisse l’expliquer. Je pris alors son poul, je dus m’y reprendre à deux fois car je tremblais trop , mes larmes commençaient déjà à couler , je n’avais en fait même pas besoin de prendre son poul pour savoir. Il ne respirait plus, il était à ce moment là parti rejoindre les étoiles à tout jamais. Mes larmes coulaient de plus belles sur Pomme, humidifiant son doux pelage. Je regardai alors derrière moi, mon livre tombé par terre ,le fauteuil renversé. Le feu s’était éteint comme par magie. Je me dis alors que ça devait être ce courant d’air ressentis plus tôt qui l'avait éteint. Enfin, à ce moment là ce n’était vraiment pas mon plus gros problème.

 

Samedi 11 Décembre

Deux jours après le décès de Pomme, je n’arrivais toujours pas à consoler ma tristesse. Je restais enfermée toute la journée dans ma chambre, ne sortant que pour aller aux toilettes. Maman venait souvent pour me consoler et m’apporter à manger. Elle avait abandonné l’idée de me demander ce qu’il s’était passer, incapable de parler j’étais traumatisée. Je ne le savais pas moi même , la seule explication que je puisse donner à cet événement serait que Pomme aurait eu une crise cardiaque. Mais je savais très bien que me mentir ne servirais à rien, il y avait quelque chose d’anormal qui s’était passé ! C’est ce que j’essayais de découvrir depuis 2 jours sans jamais rien trouver de concluant.J’étais peut être tout simplement devenue folle, le rêve étrange que j’avais fait l’autre jour en témoignait. Il fallait que j’arrête de me torturer l’esprit, Pomme était simplement mort d’une crise cardiaque. Maman arriva dans la chambre, je lis sur ses lèvres :

  -“ Tiens ma chérie je t’ai apporté à manger, il faut que tu reprennes des forces” , dit-elle.

 - “Merci c’est gentil Maman” , je répondis

  - “Avec Papa on a enterré Pomme dans le jardin, tu pourras aller le voir quand tu sera prête” , déclara t-elle.

Sur ce elle quitta la pièce me laissant toute seule sur mon lit.

 

Dimanche 12 Décembre

Cet après midi je suis retournée à la bibliothèque, lasse de rester enfermée dans ma chambre et j’avais trop besoin de lire. Cela m’a fait bizarre de retourner dans cette pièce, c’est comme un poids lourd pesant sur mes épaules, mais il faut bien continuer à vivre.J’étais comme d’habitude installée dans mon fauteuil rouge, le feu flambait en face de moi, mais pas de Pomme qui somnolent sur mes genoux, parfois je crois encore qu’il est là , alors je caresse mes genoux jusqu'à ce que je me rende compte qu’il n’est plus de ce monde. Maman et Papa sont encore aux petits soins avec moi,je les vois d’ailleurs rentrer dans la pièce , je lis sur leurs lèvres :

  -“On vient t’apporter le goûter Faustine” , dit Papa , il a l’air plutôt joyeux.

- “Je t’ai fais un bon chocolat chaud comme tu les aimes” , déclara Maman.

 - “Ça tombe bien j’avais super faim, il est presque 16h” , répondis-je.

On s’installe alors autour de la table et on commence à siroter tranquillement notre chocolat chaud. Quand tout d’un coup, mes membres se pétrifient, je lâche ma tasse qui se casse en tombant au sol, je ressens alors de nouveau cet horrible courant d’air glacial, je regarde l’horloge, elle indique 16h.Le premier coup de l’horloge vient de retentir, mes parents ne savent pas ce qu’il va arriver. J’ai le temps de lire sur les lèvres de ma mère :

 - “Ça va ma chérie, tout va bien ? dit- elle , elle à l’air plutôt stupéfaite.

 - “Non pas ça , pas encore !!!! je réponds pétrifiée de peur.

 Je n’ai pas le temps de voir ce qu’elle me répond. Je sens alors une peur immense m’envahir , je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie , c’est horrible, j’ai l’impression que tout s'effondre. Je sais à présent ce qu’il va arriver . Je refuse de fermer les yeux comme la dernière fois, je veux voir ce qu’il se passe.Une bourrasque de vent explose les vitres, des bouts de verres sont éparpillés sur le tapis. Mes jambes refusent d’avancer, paralysée de peur je commence à pleurer. Le feu s’éteint d’un coup, plongeant la pièce dans la pénombre . Avec difficulté , je tourne la tête vers l’horloge, on ne peut à présent presque plus la distinguer dans l'obscurité . Je lis difficilement, ma vue brouillée par mes larmes . Il est 16h01 , le deuxième coup vient de retentir ! Mes jambes sont alors libérées , tout s’enchaîne comme la dernière fois. Je cours vers mes parents, ne prend même pas leurs pouls , je sais qu’ils sont morts. Je pleure toutes les larmes de mon corps. Je comprend enfin, cette maudite horloge a fait mourir mes parents comme tous mes ancêtres avant eux. Je n’ai été épargnée seulement car je ne peux entendre son son.

 

27 avril 2020

Ecriture d'invention: Le tableau

Le tableau

portrait hanté 1

A ma grande surprise, M. de Monamm m’avait transmis une liste interminable de noms : c’était la liste de toutes les personnes invitées à sa grande fête d’anniversaire et celle de son père veuf car ils étaient nés le même jour. Comme je l’ai dit, je fus étonné car cet homme était très avare.

En effet, cela faisait quinze ans, soit depuis 1904, que j’étais son assistant et à aucune reprise son père et lui n’avaient invité des amis pour ce jour si particulier.

Je m’apprêtais à partir quand soudain je vis, sur le perron de la porte, un énorme paquet cadeau. Je me dis que c’était pour M. de Monamm donc je lui apportai cet immense cadeau. Il n’avait aucune idée de qui avait pu lui offrir ceci mais il s’empressa tout de même de le déballer.

L’offrande était un tableau sombre : il représentait un vieil homme avec un nez et des oreilles crochus ainsi que des yeux globuleux. Le personnage avait également des habits dans un piteux état. De plus il semblait recroquevillé sur lui-même comme s’il protégeait un trésor.

Quand je vis ce tableau, je m’exclamai :

« - Vous n’allez tout de même pas accrocher cette horreur dans votre salon ?

  • Calmez-vous, j’admets que ce tableau est assez laid mais il doit coûter une fortune …

  • Pourquoi cela ?

  • Tu n’as pas vu ces belles bordures dorées à l’or fin ?»

Après cette discussion, il me demanda de l’accrocher et j’obéis à son ordre, après tout cela était son choix. Intrigué, je fis tout de même quelques recherches et j’appris alors qu’il représentait Mammon : le démon de l’avarice . A partir de là, le tableau semblait prendre vie : il me suivait et me hantait. Dès que j’entrais dans le salon, il me suivait du regard et semblait m’épier à chaque instant.

 

Tous les jours, je voyais mon maître passer des heures et des heures devant, comme hypnotisé.

Une dizaine de jours, plus tard je m’aperçus que M. de Monamm avait légèrement changé : ses oreilles s’allongeaient, son nez également. De plus il semblait s’être voûté. Cependant je n’y prêtais guère attention au départ mais tous ces changements s’accentuèrent de jours en jours et au fur et à mesure qu’il recevait de somptueux cadeaux d’anniversaire…

D’une façon que je ne m’expliquais pas encore, M. de Monamm était devenu un autre homme physiquement et son attitude était devenue inquiétante : il me glaçait le sang.

La veille de son anniversaire, il m’avertit qu’il avait décidé d’annuler sa fête d’anniversaire. Je fus surpris et déçu mais cela ne m’étonna point, avare comme il était.

« - Êtes-vous certain d’annuler votre fête d’anniversaire ?

- Bien sûr que je suis certain et j’ai décidé d’aller le fêter auprès de mon père. De plus j’ai reçu tous mes cadeaux et c’est à mes yeux, le plus important!

- Très bien, le choix vous appartient.

- D’ailleurs …

- Oui ?

- Je vous laisse prendre quelques jours de congés en mon absence.

- Merci, c’est très aimable !

Le soir même, je rentrai chez moi tandis que M. de Monamm sortit de chez lui avec une assez grande valise : il se dirigea vers sa voiture pour se rendre chez son père.

Au bout de mon troisième jour de congés, je décidai de faire un tour chez M. de Monamm pour voir s’il n’y avait pas eu de cambriolage. Lorsque j’entrai dans son appartement, je vis des chaussures sur le paillasson de l’entrée. Étonné, je vérifiai toutes les pièces quand soudain j’entendis des bruits de pas et je vis M. de Monamm avec les mains couvertes de sang. Je n’en croyais pas mes yeux et fût horrifié. Il s’était totalement métamorphosé et il me cria :

« - Sors d’ici tout de suite !

- Mais que faites-vous ?

- Je t’ordonne de sortir ! »

Je fus complètement terrorisé et je rentrai immédiatement chez moi. Je ne fermai plus l’œil de la nuit et me demandai si je n’avais pas rêvé.

Au bout du cinquième jour de congés, je fus prévenu du décès du père de M. de Monamm. Je décidai donc d’aller le voir pour lui présenter mes condoléances avec une certaine appréhension…

Lorsque j’entrai, l’appartement était totalement vide à l’exception d’une chose : le tableau qu’on lui avait offert. A ma grande stupeur, ce n’était plus le même… Le visage de M. de Monamm avait remplacé celui du personnage initial. Je fus saisi de peur et compris l’horrible chose qui s’était produite : le démon Mammon avait pris la place et l’identité de M. de Monamm et réciproquement. Ce qui signifiait également que le démon avait tué son père pour hériter de sa fortune et avait enfermé mon maître à jamais dans ce tableau. Mon premier ressenti sur ce tableau se vérifiait : il était maudit !

Je compris alors avec effroi ce terrible anagramme : Monamm signifiait en fait Mammon…

 

portrait hanté 2

 

 

16 avril 2020

Ecriture d'invention: Me voilà en arbre

Me voilà en arbre

foret 1

Je vais vous raconter mon histoire qui est bien difficile à croire. Je m’appelle Martin je suis bûcheron de père en fils. Mon nom de famille est prédisposé à ce métier : Dubois. J’habite les Alpes de Haute-Provence, ici la forêt a toute sa place, on en croise à tous les quartiers.

Ce jour-là, on m’avait contacté pour un chantier qui consistait en la déforestation d'un terrain afin d'y construire une maison. Me voilà partie avec mon matériel comme d’habitude, après avoir abattu plusieurs chênes, je me trouvai devant cet arbre centenaire, un chêne immense.

Il était la planté devant moi à m’observer, me dominer par sa taille. Je me sentis tout petit devant lui et je préférais rentrer et remettre au lendemain le travail car il m’impressionnait. Le lendemain, me voilà sans mot, j’avais perdu ma langue car il n’était plus là.

 

foret 2

J’ai cru avoir rêvé son existence, je repris mes travaux. Après avoir abattu quelques arbres, me revoilà face à ce chêne redoutable. Je ressentis à ce moment là de la peur, je redoutais le moment où j’allais devoir l’abattre.

Lorsque je voulus approcher ma tronçonneuse de lui, je sentis ses branches entourer mon corps comme un serpent qui entoure sa proie. A ce moment là j’avais tant d’appréhension que je ne sentais plus mes jambes. Je baissai les yeux : Mes jambes se transformaient en racines, mon corps en tronc et mes bras en branches.

Me voilà en arbre.

 

Publicité
Publicité
16 avril 2020

Ecriture d'invention: L'horloge mystérieuse

L'horloge mystérieuse

Hotel

Je descendais la rue pour arriver à mon hôtel. Le soleil était bientôt couché. Je rentrai dans l’hôtel, et demandai au réceptionniste la clé de la chambre que j’avais réservée au nom de Victor Dupont. Le réceptionniste était un homme jeune, mince. Il ne semblait pas très bavard et très avenant. J’étais venu à Paris pour le travail. Je suis monté dans ma chambre pour poser mes affaires car j’étais fatigué. Je m’allongeais sur mon lit quelques minutes pour me reposer et je m’endormis sans m’en rendre compte.

Vers minuit, je me réveillai sans trop savoir où j’étais. Puis je repris mes esprits et me souvins que j’étais à l’hôtel. Quand, soudain, j’entendis un sifflement effrayant qui provenait de la réception ! Mais que s’était-il passé ?

clock

Le lendemain, j’appris qu’un homme était mort, transpercé par une aiguille. Celle-ci semblait provenir d’une horloge. Cet homme était un client qui ne venait passer qu’une nuit à l’hôtel. Il est mort dans la chambre 57 pendant son sommeil. J’allais voir, dans l’entrée, l’horloge et il semblait lui manquer l’aiguille des heures. Cette horloge était étrange. Elle semblait m’observer. Je demandai au réceptionniste si la veille, il manquait une aiguille. Il me répondit en s’énervant : «  Non, hier elle était là ! ». Je commençais à me demander si le sifflement d’hier soir n’avait pas un rapport avec la mort de cette personne.

A midi, l’horloge se mit à siffler douze fois. Cela me rappelait quelque chose.

La nuit suivante, quelqu’un d’autre était mort, encore par une aiguille. Cet homme était en vacances à Paris. Il séjournait lui aussi dans la chambre 57.

blood clock

Je courus voir l’horloge, quand je fus surpris. L’aiguille était revenue. Elle était rouge, comme du sang. La peur me vint. Je montais prendre mes affaires et partit aussitôt de cet hôtel. Je pris un taxi pour rentrer chez moi.

Je m’étais fait une frayeur. Peut-être que c’était quelqu’un qui s’en était servie ou peut-être que c’était l’horloge qui était hantée. Je ne le saurai jamais et je ne préfère pas le savoir.

 

15 avril 2020

Ecriture d'invention: Le collège des morts-vivants

Le collège des morts-vivants

horror high 2

C'était l' automne et à cette période là de l'année Lucas Noah et moi nous fêtions Halloween. Le soir de la fête nous étions aller chercher des bonbons à la porte des personnes qui habitaient dans le village.

Vers minuit en rentrant chez nous nous sommes passés devant notre collège, normalement lorsqu' il est fermé les lumières sont toutes éteintes sauf que là des lumières étaient allumées  seulement dans une partie du bâtiment...

 

horror high 0

 

Le lendemain avec mes amis nous nous sommes posés beaucoup de questions a la bibliothèque : pourquoi il était allumé ? Pourquoi ce soir là ? Et nous avons décidé de nous retrouver devant le collège comme la veille au soir. Là, debout devant le collège, entièrement allumé,nous restions comme paralysés puis nous y sommes rentré en cassant le cadenas de la porte derrière le collège pour savoir ce qu' il se passait.

Une fois à l'intérieur l'atmosphère était pesante, il y avait des bruits étranges, plus nous nous approchions d'une des salles plus le bruit était fort comme si il était dans nos tête, la lumière y était aussi sombre que dans une cave et la peur en nous croissait, plus forte que jamais.

Horror high

Une fois devant la porte nous tremblions mais nous sommes entrés et nous avons vu ces choses, ce n'étaient plus des êtres humains, ils n'étaient ni vivants ni morts: c' étaient des morts-vivants! ils étaient tous vert pâle avec des blessure aux bras, on voyait leurs os qui sortaient de leurs corps et leurs yeux tout rouges qui sortaient de leurs orbites comme des billes que l'on aurait poussées avec le pouce! Complètement effrayé je me  suis enfuis à toutes jambes laissant derrière moi mes deux amis.

 

la provence

La Provence, 2 Novembre 2020

Deux adolescents, Lucas Noaille et Noah Renard, ont disparu depuis 48h. Ils ont été vus au niveau du collège St Charles, au lendemain d'Halloween, en compagnie d'une troisième personne non-identifiée. Si vous avez vu un de ces adolescents depuis, merci de contacter le journal ou, directement, le commissariat.Le principal suspect est l'un de leurs amis, Kevin Romero, qui était avec eux lors de cette soirée et qui a depuis fugué de chez ses parents.

10 avril 2020

The Last Door

Voici une image tirée du jeu vidéo "The Last Door":

The Last Door

"The Last Door" est un jeu d'aventure et de réflexion inspiré par la littérature fantastique.

Je vous propose une énigme, il va falloir être rapide!

Le premier qui trouve à quelle nouvelle fantastique célèbre cette image fait référence gagne une petite surprise. Vous pouvez répondre directement ici, dans la section commentaire, ou bien par le biais de la messagerie Ecole Directe.

N'oubliez-pas que des comptes-rendus de nouvelles sont publiés sur ce blog, ils pourraient vous aider...

 

9 avril 2020

L'île des morts - Voyages interactifs

Vous vous souvenez de "L'île des morts", le tableau d'Arnold Boecklin que nous avions étudié en classe au début du chapitre sur le fantastique?

Ile des morts

Voici deux oeuvres interactives qui vous permettront d'en savoir plus sur cette oeuvre si étrange. La première est proposée par la télévision suisse via la série Hors-Cadre:

Et la seconde émane de la chaîne franco-allemande Arte:

 Elles sont assez différentes l'une de l'autre, mais ont toutes les deux leurs qualités! Je vous laisse les parcourir, et me dire laquelle obtient votre préférence.

 

9 avril 2020

Frankenstein - The Wanderer

Vous avez déjà entendu parler de la créature de Frankenstein?

The-Wanderer-Frankeinsteins-Creature-preview-2

Alors que j'évoque ce personnage, l'un des plus connus du genre fantastique, vous pensez sans doute à un monstre couvert de cicatrices, avec des boulons vissés dans les tempes... mais le roman dans lequel il est apparu pour la première fois, Frankenstein ou le Prométhée Moderne, est bien plus qu'un simple récit horrifique.

Saviez-vous qu'il regorgait de superbes descriptions de la nature?

Saviez-vous qu'il avait été écrit par une femme, Mary Shelley?

Si vous voulez en apprendre un peu plus sur ce roman et l'histoire fascinante de son écriture, je vous conseille de jouer au prologue de Frankenstein - The Wanderer disponible ci-dessous:

 

The Wanderer: Frankenstein's Creature | ARTE

Écrivez votre propre version du classique de Mary Shelley dans un jeu d'aventure narratif d'une beauté envoûtante. Un regard neuf sur le mythe de Frankenstein Vous incarnez la Créature, un vagabond sans mémoire ni passé, un esprit vierge dans un corps créé de toutes pièces.

https://frankenstein.arte.tv

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité
Archives
Publicité